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85% des parents manquent d’informations sur la santé auditive des enfants
A l’occasion de la Journée internationale des droits des enfants qui se tiendra le 20 novembre, Signia, présente les résultats de l’étude avec l’institut d’études CSA sur la santé auditive chez les enfants âgés de 3 à 10 ans*. Le fabricant souhaite sensibiliser les parents à l’importance du dépistage précoce de leur(s) enfant(s), mais aussi à la surveillance de leur audition ainsi qu’à une prise en charge adaptée de leurs troubles auditifs.
Les résultats de l’étude dévoilent que 91% des parents ont conscience de l’impact que peut avoir une perte auditive sur le développement de l’enfant, notamment dans son apprentissage, et 85% des parents souhaitent être plus informés sur la santé auditive. Cependant, elle révèle également une certaine ambivalence. Si 75% des parents affirment avoir déjà évoqué le sujet des problèmes d’audition et avoir fait vérifier la bonne santé auditive de leur enfant, principalement auprès de professionnels de santé tels que le médecin généraliste/pédiatre (33%) ou un spécialiste (28%), on constate que la santé auditive ne fait pas l’objet d’une vigilance particulière de leur part. En effet, le bien-être psychique et le développement de l’enfant sont au cœur des priorités parentales (respectivement 58% et 49% des parents) ; quant à la vue et la dentition, les parents apportent un suivi plus important (27% et 29%) et seulement 8% des personnes à l’audition.
« En France, il existe des examens du dépistage auditif complets et recommandés dans le carnet de santé français. A chaque étape de la croissance de l’enfant de 2 à 6 ans, on y retrouve des évaluations comportementales, des tests de dépistage de volumétrie vocale à des tests de dépistage volumétrie avec des bips à différentes fréquences et intensités. Ces examens médicaux sont clairement préconisés, cependant ils ne sont pas faits. Il faut appliquer les suivis prévus et suivre le carnet de santé. », explique le Dr Andreas Werner, pédiatre et Président de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA).
L’exposition à des volumes sonores trop importants et l’usage répété d’un casque audio, sont deux facteurs de risque pouvant occasionner un trouble auditif, connus par respectivement 91% et 89% des parents. Les signes de perte d’audition sont également bien connus par ces derniers. En effet, ces derniers citent en premier le fait de répéter ses propos à l’enfant (33%), le manque de réponse à l’appel (17%) ou encore la demande d’augmentation du volume de la télévision ou de l’ordinateur (15%). 85% des parents estiment manquer d’information et de sensibilisation pour améliorer le dépistage et le suivi de la santé auditive. 91% voudraient des contrôles systématiques au sein de l’école. Outre le besoin d’information, 55% des parents pensent que faciliter l’accès à un premier dépistage auprès des professionnels de santé est indispensable. Ils sont également 33% à penser qu’il faudrait également dépister à l’école (46% pour les parents de plus de 50 ans). D’ailleurs, plus de 9 parents sur 10 considèrent que des contrôles de la santé auditive devraient être systématiques au sein de l’école.
« A l’école, ce sont principalement les enseignants qui constatent des problèmes d’audition chez les enfants, et conseillent les parents d’aller consulter un orthophoniste. Or ce n’est pas ce qu’il faut faire, les enfants doivent d’abord consulter un pédiatre ou un médecin généraliste afin de comprendre d’où vient le problème, voir si l’enfant s’exprime mal à cause d’autisme ou de surdité. Le but n’est pas d’encombrer les cabinets spécialisés (les orthophonistes, les ORL). Il est donc nécessaire de consulter un pédiatre, qui va diagnostiquer la pathologie à l’aide de tests auditifs avec des jeux, des bruits d’animaux etc », constate le Dr Andreas Werner.
* Étude Signia/lnstitut d’études CSA menée auprès de 1015 parents d’au moins un enfant âgé de 3 à 10 ans et interrogés online du 15 au 21 juin 2022.
Source: Audition infos
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