- 17
- Oct
- 0
Chronique solidaire : Danièle Blisson-Meens
Danièle BLISSON-MEENS est audioprothésiste D.E. depuis 36 ans, à Alès dans le département du Gard (30) en Occitanie.
1° Comment êtes-vous devenue mécène d’AuditionSolidarité ?
C’est AuditionSolidarité qui est venu à notre rencontre ! Ils nous ont contactés il y a un an, nous nous sommes donné rendez-vous et ils nous ont proposé de prendre part à l’association. Nous y étions — mon mari qui travaille avec moi et moi-même — totalement favorables ! L’humanitaire était une envie que nous avions depuis longtemps. En plus, je trouve qu’AuditionSolidarité fonctionne réellement bien dans notre profession, leurs actions et leurs missions sont remarquables.
2° Que vous apporte le mécénat dans votre vie de tous les jours ?
Quand nos patients s’aperçoivent que nous sommes mécènes, ils y sont assez sensibles et nous rapportent leurs vieux appareils. Beaucoup ne savent pas qu’un appareil auditif se recycle et ne se jette pas à la poubelle. Parfois, il faut le leur rappeler, même dans des moments difficiles, comme le décès d’un proche. Il arrive que la famille se débarrasse des nombreuses affaires du défunt, appareils auditifs compris. Pourtant, même les très vieux appareils peuvent-être réutilisés pour leurs pièces détachées, même ceux qui ne fonctionnent plus ! Cela, il faut souvent l’expliquer et grâce à la « boîte » de l’association où il est inscrit « Donnez une deuxième vie à votre appareil auditif », certains patients y déposent les leurs, et nous permettent d’appareiller des gens qui ne peuvent se l’offrir.
3° Quels souvenirs gardez-vous de votre mission avec AuditionSolidarité ?
J’ai participé à une mission à Marseille les 19 et le 20 septembre 2017. Au début, j’avais quelques appréhensions concernant l’aspect pratique. Je me doutais qu’il s’agissait de personnes vivant dans la précarité, mais je pensais aussi à nos conditions de travail, bien différentes du quotidien. Notre patientèle habituelle se renseigne, réfléchit, revient… Là, c’était radicalement différent : même s’ils traversent des situations difficiles et que certains vivent dans des bidonvilles, les gens rencontrés à Marseille étaient souriants et faisaient l’effort de parler le français. J’étais vraiment admirative ! Je me souviens du visage d’une petite fille roumaine malentendante qui s’est illuminé lorsqu’on lui a installé des aides auditives. C’était quelque chose de merveilleux !
4° AuditionSolidarité en un mot ?
Partage.
Source: Audition infos
Laisser un message